mercredi 22 février 2012

Les propos indignes de Hollande sur les Rroms sur Canal+

Extrait de l'article sur lemonde.fr : http://bit.ly/wXxBDJ

La délégation de l'UMP en Roumanie condamne fermement ces propos indignes d'un candidat à la Présidence de la République utilisant les termes douteux de "solution" , "camps", et de discrimination en proposant "de mettre en place des règles au plan européen pour ne plus reconnaître la libre-circulation de cette population".

Le communiqué de presse de Camille Bedin, Secrétaire nationale de l'UMP à l'égalité des chances : http://bit.ly/wWaDpV

"CE QU'A VRAIMENT DIT HOLLANDE

Mais qu'a vraiment dit François Hollande ? Le candidat socialiste était interrogé dimanche sur Canal +, dans l'émission "Dimanche +", après la diffusion d'un reportage faisant le bilan de l'action du gouvernement, près de deux ans après le discours de Grenoble, en juillet 2010. Dans ce discours, Nicolas Sarkozy avait indiqué vouloir "mettre un terme aux implantations sauvages de campements de Roms", évoquant des "zones de non-droit", dont la moitié aurait "disparu dans les trois mois".

"Faut-il fermer, vider les camps de Roms insalubres ?", demande la journalisteAnne-Sophie Lapix à M. Hollande, qui répond : "Oui, quand il y a un risque pour la population, pour les enfants..." Elle le relance : "Et que fait-on des Roms ? Est-ce qu'on les expulse ?" "Il faut avoir une solution de remplacement", estime-t-il, regrettant que ces populations "errent et s'installent dans des camps de fortune dont on les chasse lorsque les conditions de sécurité ne sont plus réunies".

M. Hollande propose alors de mettre en place des règles au plan européen pour ne plus reconnaître la libre-circulation de cette population, afin qu'elle reste "là où elle doit vivre", en Roumanie. Ensuite, indique-t-il, il faut "qu'il y ait des camps qui puissent être ceux de notre propre décision", pour "éviter que ces populations ne s'installent n'importe où". Ce, poursuit-il, pour en finir avec "cette chasse à des camps qui ne sont jamais souhaités par les populations". M. Hollande dit enfin souhaiter qu'"on organise une solution", jugeant que "c'est à l'Etat de le faire" car les collectivités locales ne peuvent "assumer seules une telle responsabilité"."