mardi 4 janvier 2011

REUNION MENSUELLE JANVIER 2011 - UMP ROUMANIE

La prochaine réunion des membres de la délégation UMP Roumanie aura lieu le mercredi 26 janvier 2011 à 19h00 à l'IBIS Gara de Nord.

Merci de venir toujours plus nombreux.

Philippe DRIVON
Délégué UMP Roumanie

Christian LE MAITRE
Délégué adjoint UMP Roumanie

Baroin: «Sarkozy est un choix évident en 2012»

INTERVIEW sur Le Figaro.fr

Le ministre du Budget estime qu'à l'UMP la jeune génération ne veut pas « prendre le risque d'un retour de la gauche ».

Le ministre du Budget, porte-parole du gouvernement, défend la décision de Nicolas Sarkozy de reconduire François Fillon à Matignon, en y voyant «le choix de la stabilité dans l'action». «C'est le mouvement qui renforcera tout ce qui a été engagé» depuis 2007, dit François Baroin qui «souhaite vraiment la réélection» du président en 2012.

LE FIGARO - Le gouvernement Fillon III marque-t-il la nouvelle étape promise par Nicolas Sarkozy?

François Baroin - C'est indiscutablement une nouvelle étape. L'équipe gouvernementale est plus resserrée. Les réformes vont se poursuivre. Le choix du président de la République de reconduire son premier ministre, c'est le choix de la stabilité dans l'action.

Beaucoup ont dit « tout ça pour ça ». Partagez-vous cet avis?

Absolument pas. Nous commençons seulement à prendre la mesure de l'importance du passage au quinquennat dans le rythme de la vie politique. Sur fond de crise internationale, le président de la République tient ses engagements de 2007 car il faut de la stabilité. C'est ce qu'a rappelé François Fillon dans sa déclaration de politique générale en disant que « l'élan de la réforme est intact ».

Vous parlez de stabilité alors que le bouclier fiscal à 50 %, mesure emblématique du début du quinquennat, va être supprimé.

La stabilité n'est pas synonyme d'inaction ou de conservatisme, mais d'équilibre dans les réformes. La question du bouclier ne sera levée que si la question de l'ISF est elle-même levée. C'est le sens de la réforme fiscale souhaitée dans le cadre de la convergence avec l'Allemagne. L'un des objectifs de la réforme fiscale sera de transformer l'ISF qui est un impôt sur le patrimoine en un impôt sur les revenus du patrimoine.

N'est-il pas dangereux de s'attaquer à l'ISF avant la présidentielle?

Il faut du courage. Notre volonté, c'est de conduire les réformes jusqu'à la fin du quinquennat. La crise a bousculé tous les fondamentaux en profondeur. La poursuite des réformes est indispensable. C'est le mouvement qui renforcera tout ce qui a été engagé.

Ne redoutez-vous pas le matraquage du PS sur la suppression de l'ISF?

Ces critiques ne tiendront pas lieu de politique. Avec leurs propositions sur ce qu'ils appellent « l'égalité réelle », on voit bien que les socialistes n'ont pas du tout intégré la crise et le changement d'époque. Les socialistes sont dans une logique doctrinaire, idéologique. Leur modèle, c'est celui d'une économie administrée qui ne tient pas compte de la réalité des finances publiques. Je préfère assumer le débat sur l'ISF et le bouclier fiscal plutôt que de me retrouver, comme le PS, avec la perspective d'un retour au programme commun de 1981 dont l'issue a été, deux plus tard, une catastrophe pour notre pays.

Selon vous, Dominique Strauss-Kahn sera-t-il candidat en 2012?

Il ne peut pas ne pas être tenté à la lumière des sondages flatteurs. Mais il commettrait une grave erreur de s'y fier, tellement on est loin de l'élection présidentielle. Que le candidat PS soit Dominique Strauss-Kahn ou Martine Aubry, je lui souhaite beaucoup de courage pour faire la synthèse entre l'aile gauche qui fait des clins d'œil à l'extrême gauche et les sociaux-démocrates qui ont du mal à se faire entendre.

La suite sur le Figaro....