Vendredi matin, le secrétaire d’Etat chargé des Français de l’étranger David Douillet a tenu une conférence de presse à l’ambassade de France de Bucarest. Il a notamment parlé du nouveau lycée français qui sera très prochainement construit, de son entretien avec le ministre roumain des Affaires étrangères Teodor Baconschi, et surtout de l’élection en 2012 des 11 députés pour les Français de l’étranger. "Nous sommes face à un vrai défi, d’autant que cette élection aura lieu en même temps que l’élection présidentielle. Mais il est crucial pour les Français de l’étranger, qui représentent environ 2,5 millions d’individus, de s’impliquer dans cette élection (…) Pour la première fois ils seront représentés au parlement, leur voix sera enfin entendue", a-t-il déclaré.
Le discours prononcé par David Douillet à l'ambassade de France le jeudi 15 septembre 2011
Monsieur l'Ambassadeur,
Monsieur le Député, cher Lionnel (Lionnel LUCA, président du
groupe d’amitié France-Roumanie)
Madame la directrice de l'Agence pour l'Enseignement
Français à l'Etranger, Madame DESCOTES
Monsieur le Consul,
Messieurs les Consuls honoraires,
Monsieur le Président de la Chambre Française de commerce,
d’industrie et d’agriculture en Roumanie (Monsieur Bruno ROCHE)
Monsieur le Président du comité de gestion du lycée Anna de
Noailles (Monsieur François MARCHAND)
Madame la Présidente de l'Accueil français et francophone de
Bucarest (Madame Alexia de BUFFEVENT)
Messieurs les Présidents des associations représentatives
des Français de l’étranger, Christian LEMAITRE (UFE Bucarest), Michel
SELLAL (ADFE), Benoît MAYRAND (UFE Roumanie)
Messieurs les Conseillers du Commerce extérieur,
Monsieur le Proviseur, Monsieur Michel LOSTANLEN
Mesdames, Messieurs, Mes chers compatriotes,
C'est avec beaucoup de plaisir que je viens vous rendre
visite, ici à Bucarest.
Ce n'est pas sans raison.
Les liens entre la France et la Roumanie sont étroits. Ils remontent à l’origine même de la création de la Roumanie
et se sont depuis renforcés à tous les moments cruciaux de notre
histoire commune. En évoquant nos deux
pays et leurs racines latines partagées, le Général de Gaulle parlait même
« d’âmes sœur » remontant «
ensemble aux mêmes sources ». Une statue du Général orne d’ailleurs une des plus belles places de Bucarest en mémoire de sa visite en Roumanie en mai 1968,
visite qu’il avait maintenue malgré les rigueurs du temps. Ces liens historiques se traduisent aujourd’hui dans
l’attachement de la Roumanie pour la Francophonie. Je l’ai encore vérifié tout à l’heure en rencontrant le
Ministre des Affaires étrangères, Monsieur Teodor BACONSCHI. La relation particulière qui unit nos deux pays a fait de la
France le plus ferme soutien de l'entrée de la Roumanie dans l'Union
européenne, elle est l’amie de la Roumanie.
C’est ainsi qu’en 2008, le Président de la République signait à Bucarest le premier des partenariats stratégiques de la France avec les pays de l’est de l’Europe. Cette proximité favorise un discours de vérité. C’est la traduction d’une véritable confiance qui permet de dépasser les polémiques inutiles que certains essaient d’alimenter entre nos deux pays.
Mes chers compatriotes, vous vivez et travaillez ici. Vous
êtes les artisans au quotidien de cette relation particulière entre la France
et la Roumanie. C’est vous, qui, dans votre travail, dans votre vie sociale,
culturelle ou associative, enrichissez chaque jour notre relation. La communauté française en Roumanie est particulièrement
dynamique : en moins de 15 ans, le nombre de Français inscrits a
triplé. Notre communauté est très jeune : le tiers des Français
inscrits a moins de 18 ans.